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Quelles solutions pour réduire l’impact carbone de ses expéditions ?

  • Le transport de marchandises en Europe représente 40% des émissions de CO2 globales liées au transport.
  • Décarbonation du transport : les grands enjeux auxquels sont confrontés les entreprises
  • Réduire ses émissions de CO2 transport : trois domaines d’action prioritaires
  • 1 | Limiter l’empreinte carbone des expéditions.
  • 2 | Optimiser la fonction « transport » pour réduire son ampleur.
  • 3 | Revoir ses besoins à la baisse.
  • Mettre en place un plan d’action pour limiter les émissions de CO2 de ses expéditions

Le transport de marchandises en Europe représente 40% des émissions de CO2 globales liées au transport.

Dans un contexte de crise climatique et d’efforts conséquents pour en limiter les conséquences, les entreprises doivent prendre conscience de l’impact environnemental de leurs activités logistiques et entreprendre une démarche de décarbonation.

Dans cette optique, il est souhaitable d’intégrer l’impact écologique des expéditions dans une stratégie de développement durable. Et de mettre en œuvre des solutions concrètes afin de réduire ses émissions de CO2 transport.

Décarbonation du transport : les grands enjeux auxquels sont confrontés les entreprises

C’est un fait ! Le transport de fret constitue une part importante des volumes de gaz à effet de serre rejetés par les entreprises. Hors il n’est plus possible d’ignorer l’impact environnemental des activités de transport, les organisations faisant l’objet d’injonctions toujours plus pressantes de la part des parties prenantes :

  • L’opinion publique se montre de plus en plus attentive aux initiatives prises par les professionnels en ce sens.
  • Les clients y sont plus sensibles. Y compris en B2B (intégration de « critères carbone » dans les cahiers des charges). Et de mieux en mieux informés (à la faveur des labels existants et émergents).
  • Les actionnaires se montrent soucieux de préserver la valeur des entreprises dans lesquelles ils ont investi.
  • Les collaborateurs s’intéressent aux actions mises en œuvre par leurs employeurs. Et le « critère écologique » devient un facteur pesant sur la prise de décision des candidats au recrutement.
  • Les groupes de pression mènent des actions ciblées auprès des organisations pour qu’elles prennent des décisions.
  • L’État prend progressivement des mesures pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. À titre d’exemple : le Grenelle. II a instauré l’obligation pour les entreprises de plus de 500 salariés en France métropolitaine de réaliser un bilan d’émissions de CO2 (voir le site de l’Ademe).

Dans ce contexte, les entreprises sont incitées à agir et à réduire leurs émissions de CO2 transport. Non seulement pour protéger l’environnement (ce qui est, en soi, essentiel), mais également pour :

  • rester compétitives,
  • mobiliser leurs collaborateurs,
  • et pour améliorer leur performance opérationnelle.

Un simple regard de complaisance sur les processus logistiques ne suffit pas. Il faut :

  • s’engager sur un périmètre étendu,
  • prendre en compte toute la Supply Chain (de l’amont à l’aval),
  • mettre en lumière les flux de transport habituellement laissés dans l’ombre dont l’impact carbone s’avère significatif.

C’est la condition sine qua non pour influer positivement sur les émissions de CO2 transport et faire réellement la différence.

Réduire ses émissions de CO2 transport : trois domaines d’action prioritaires

Compte tenu de la complexité des flux, des process et des systèmes de mesure, il est nécessaire de focaliser ses efforts en vue de réduire ses émissions de CO2 transport sur trois domaines d’action prioritaires :

1 | Limiter l’empreinte carbone des expéditions.

C’est le domaine d’action le plus évident a priori. Celui sur lequel il peut sembler le plus simple d’agir. Il faut savoir que le mode de transport à lui seul influe énormément sur les volumes de gaz à effet de serre émis.

Les ordres de grandeur sont les suivants : pour 1 tonne de marchandises transportée sur 1 kilomètre, le bateau émet 3 grammes de CO2, le train 18 grammes, le camion 47 grammes, et l’avion… 560 grammes !

Le report sur des modes de déplacement moins polluants comme le bateau ou le train permet donc de réduire notablement ses émissions de CO2 transport. Il existe aussi d’autres leviers comme :

  • la mise en œuvre de technologies moins émettrices (GNL ou hydrogène),
  • l’adoption de l’écoconduite, etc.

2 | Optimiser la fonction « transport » pour réduire son ampleur.

Une bonne façon de limiter ses émissions de CO2 transport consiste à réduire l’ampleur de ses expéditions en optimisant les composantes de sa chaîne logistique comme :

  • la planification des tournées,
  • le remplissage plus strict des véhicules,
  • et la mutualisation des moyens, etc.

3 | Revoir ses besoins à la baisse.

Pour des émissions de CO2 transport réduites, il est également possible de limiter ses besoins. Plus facile à dire qu’à faire ?

Pourtant, une analyse approfondie des schémas logistiques, avec le concours des partenaires et la participation des clients, permet de restreindre de façon sensible les besoins en transport.

Mettre en place un plan d’action pour limiter les émissions de CO2 de ses expéditions

Une fois les domaines identifiés, il reste à mettre en place un plan d’action pertinent pour mesurer ses émissions de CO2 transport et agir de façon concrète. Un plan qui peut se dérouler en quatre étapes :

  1. Mesurer ses émissions de CO2 transport : volumes, répartition par flux, modes de transport actuels, besoins, flux logistiques à prendre en compte (amont fournisseur, flux intra-entreprises, aval client…), etc.
  2. Fixer des objectifs de réduction en identifiant ses axes prioritaires de manière à savoir précisément où agir et quels leviers peuvent être actionnés.
  3. Choisir les leviers pertinents. À partir d’une vision détaillée des flux et des émissions de CO2 transport, il devient possible de répartir son action en fonction de son activité sur les leviers qui comptent le plus (volumes d’expéditions, kilométrage, prix à la tonne de CO2, chiffre d’affaires transport…).
  4. Actionner les leviers en fonction de ses besoins et de ses ambitions (celles-ci devant toutefois rester réalistes). Et suivre les résultats des actions de décarbonation mises en œuvre (sans hésiter à communiquer en interne et en externe).

Pour donner vie à ce plan d’action, et ainsi agir de manière tangible sur les émissions de CO2 transport, il est néanmoins indispensable d’employer des outils technologiques dédiés comme en propose DDS Logistics, à l’image du calculateur « Green Move » permettant de :

  • mesurer,
  • suivre,
  • et réduire les rejets carbonés associés à l’activité transport en fonction des modes de déplacement utilisés.

Toutefois, une réduction notable et pérenne des émissions de CO2 transport passe par un travail d’optimisation globale de la Supply Chain afin de réduire les besoins et d’améliorer l’efficacité des flux logistiques, ce que seul permet de faire un logiciel de gestion TMS.

Les vertus de cet outil ne sont d’ailleurs pas seulement écologiques. Les bénéfices s’en font sentir également en termes de productivité, de satisfaction client, et d’économies. En somme, c’est une manière de réduire tout à la fois ses émissions de CO2… et ses coûts !

 

À lire également : « Comment contrôler l’émission CO2 pour le transport ? »

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