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TMS DDS : gains de productivité pour Arkema (ex-Atofina)

    TMS DDS : une offre de Supply Chain Event Management garantissant des gains de productivité à ARKEMA (Ex Atofina). Atofina a choisi le TMS de DDS pour compléter ses affrètements en EDI. Au programme : gains de productivité, fiabilisation et homogénéisation des processus, maîtrise et pilotage des coûts liés aux temps d’attente… La solution, opérationnelle en France sur 23 sites de production, doit être déployée au niveau européen.
    Atofina, 5ème chimiste mondial.

    Cinquième groupe chimiste au monde avec un chiffre d’affaires de plus de 19,6 gigas euros et un effectif global de 70.000 personnes, Atofina est né de la fusion des branches chimie des groupes Total-Fina (Petrofina, Hutchinson) et Elf (Elf Atochem). Implanté sur tous les continents, Atofina est particulièrement présent en Europe, aux Etats-Unis et en Asie. En France, le groupe dispose de 23 unités de production réparties sur l’ensemble du territoire. Ses clients sont des chimistes et des transformateurs.

    Des enjeux logistiques conséquents

    Les chiffres sont éloquents : plusieurs millions de tonnes de produits acheminés en Europe chaque année, soit l’équivalent de 500.000 expéditions. Tels sont les enjeux auxquels Atofina doit répondre. Ces volumes se répartissent sur tous les modes de transport avec, principalement, une activité route en lots complets et une activité maritime. Les produits transportés sont, à la fois, des vracs liquides, des gaz liquéfiés et des pulvérulents.

    Généraliser les affrètements en EDI

    Tout commence il y a un peu plus de deux ans. « Nous souhaitions généraliser nos affrètements en EDI auprès de l’ensemble des transporteurs à qui nous faisons appel. Autrement dit, nous souhaitions à la fois traiter la commande transport en EDI mais, aussi, récupérer la réponse des transporteurs face à cette commande. En tant que chimiste, nous devons être assurés que les transports sont bien réalisés par des entreprises correctement référencées et munies des véhicules adéquats », souligne William Olivier, responsable des projets e-logistiques de Atofina.

    Gains de productivité, fiabilité et contrôle des coûts

    Les objectifs poursuivis étaient multiples.

    Concernant la gestion des commandes de transport, Atofina visait :
    . un gain de productivité important sur ses usines pour toutes les tâches de gestion des ordres de transport ;
    . une fiabilisation et une homogénéisation des processus.

    Le groupe chimiste entendait, également, gérer les aléas de ses transports. Une gestion qui passe par la maîtrise et le pilotage des coûts liés aux temps d’attente à la livraison.

    La solution DDS 

    Comment mettre en place des liaisons EDI chez l’ensemble des transporteurs ? Telle est la question à laquelle Atofina a dû trouver une solution. Car, si ses transporteurs les plus importants peuvent se permettre un investissement en EDI classique (80 % des cas), les entreprises de taille plus modeste auxquelles le groupe fait appel n’ont pas forcément les moyens d’investir dans un système informatique intégré ou, tout simplement, n’en ressentent pas la nécessité.

    « Notre problématique de choix était simple : nous pouvions soit recourir à des logiciels de gestion de transport purs intégrant la partie gestion de la commande transport, soit opter pour des solutions de Web/EDI, soit choisir de passer directement par des portails ou places de marché ». se souvient William Olivier.

    Un outil robuste et éprouvé

    Le choix s’effectue en octobre 2001 « sur un outil disponible en standard, dans lequel la gestion de commande constitue une partie de l’offre et, surtout, est accessible en mode ASP. Cet hébergement était pour nous très important, pour ne pas perturber les projets de migration de notre ERP propriétaire vers SAP », ajoute-t-il.

    C’est l’outil TMS de DDS qui est retenu, adossé aux modules d’Event Management et de Web Tracing. « Nous connaissions DDS et nous nous sommes très rapidement orientés sur cette offre. Nous préférons avoir la garantie d’une solution fiable et rapide à mettre en oeuvre plutôt que d’acquérir des technologies de très haut niveau sans aucune garantie de résultats. Autrement dit, nous recherchions une solution facilement exploitable par nos transporteurs, un outil robuste et éprouvé, une équipe de consultants connaissant le métier de la logistique et suffisamment disponible pour porter ce projet de déploiement relativement rapide », ajoute William Olivier.

    DDS lié par une obligation de résultats

    Un premier pilote est mis en place dès la fin de l’année 2001 sur le site de production de Chauny, dans l’Aisne. Objectif : vérifier les gains de productivité préalablement définis sur le papier et évaluer la capacité de DDS à déployer le projet. « Il nous paraissait important que les opérationnels confirment ou infirment nos analyses afin que nous puissions, ensuite, défendre l’investissement auprès de notre direction générale ».

    C’est un succès. Le pilote est validé en février 2002. « Notre force a été d’impliquer, dès l’origine du projet, l’ensemble des personnes concernées, directement ou indirectement. L’adhésion au nouvel outil s’est faite par parrainage : le transporteur le plus critique (ne disposant d’aucun équipement informatique), finalement, servi d’ambassadeur pour défendre sa pertinence auprès des autres transporteurs ». Et puis, bien sûr, Atofina s’est appuyé sur l’équipe DDS : un chef de projet, seul interface avec le chimiste, qui coordonnait les informaticiens et techniciens sur le site. « Ce correspondant unique a permis de nous garantir un pilotage, une maîtrise complète par l’éditeur/intégrateur. D’ailleurs DDS était tenu par une obligation de résultats vis-à-vis de nous, et non pas par une obligation de moyens, comme c’est généralement le cas ».

    Le TMS de DDS, interfacé sur l’ERP

    Pour passer une commande transport, un message EDI est envoyé en sortie d’ERP, soit directement auprès des transporteurs de taille importante (80 % des cas d’affrètement), soit aiguillés vers la solution DDS pour les entreprises de taille plus modeste.

    La solution DDS envoie une alerte au transporteur concerné : elle l’informe de l’arrivée d’un (ou de plusieurs) message(s) – c’est-à-dire d’une commande de transport – et lui demande de se connecter sur le site Atofina afin de répondre à cette (ces) commande(s). De son côté, le transporteur n’a besoin que d’un accès Internet et d’un navigateur. Lorsque le transporteur visualise la commande sur le Net, la solution DDS remonte, automatiquement, un message chez Atofina certifiant que tel transporteur a bien reçu et lu tel message. Le transporteur peut, alors, accepter ou refuser la commande, proposer une date de chargement et confirmer, ensuite, en précisant le numéro d’immatriculation du véhicule.

    Tout ce processus est mis sous contrôle chez DDS et le moindre écart génère des alertes à destination des usines et des transporteurs concernés.

    En cas d’aléas, le transporteur remonte le compte-rendu de livraison via EDI sur l’ERP de Atofina, soit en saisissant l’information via DDS, soit en passant par un serveur vocal.

    L’information est ensuite diffusée sur les sites de production qui préparent des factures de temps d’attentes, mais aussi auprès des business units qui alertent leurs clients sur leur comportement en matière de livraison.

    Un déploiement programmé sur l’Europe

    Après Chauny, la solution DDS est aujourd’hui déployée sur l’ensemble du territoire, soit sur les 23 sites de production. Mieux, elle devrait prochainement et progressivement participer aux gains de productivité d’une quarantaine de sites de production européens. Et, une fois la migration vers SAP entièrement effectuée, elle devrait, également, s’intégrer à des sites dépositaires qui gèrent certaines expéditions pour le compte d’Atofina.

    Un succès donc. La solution (EDI classique et DDS) a été amortie en moins d’un an. Et les gains attendus sont au rendez-vous. « Nous pouvons soit absorber plus de volumes, soit effectuer plus de tâches au sein de nos usines, et ce à effectif constant. Certains sites profitent, d’ailleurs, de ces technologies et de ces gains pour repenser l’organisation de leurs services logistiques.
    Les coûts liés au temps d’attente au chargement et à la livraison sont mis sous contrôle AR

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