Supply Chain

Flux et processus logistiques : les clés de l’optimisation !

  • Flux et processus logistiques : de quoi parle-t-on ?
  • Types de flux logistiques
  • Les différentes méthodes de production
  • La méthode dite du « push flow » ou « make to stock »
  • La méthode du « flux tiré » ou « make to order »
  • La méthode du « juste à temps » ou JAT
  • La méthode du « flux synchrone »
  • Comment optimiser vos flux et processus logistiques ?
  • Cas particulier d'une PME, TPE :
  • Comprendre les enjeux liés aux flux logistiques
  • Analyser la chaîne d’approvisionnement
  • Cartographie des processus logistiques
  • Simplifier et automatiser les flux

Que votre entreprise soit une PME, TPE, PMI, ETI ou partie prenante d’un grand groupe, il s’agit d’adopter des bonnes pratiques qui généreront des bénéfices significatifs, partagés par l’ensemble des services de l’entreprise et du groupe le cas échéant. C’est-à-dire, à la fois par l’entreprise et par tous les acteurs impliqués dans sa chaîne d’approvisionnement. Pour ce faire, il est nécessaire de suivre un certain nombre d’étapes, en particulier la mise en œuvre d’outils adaptés. C’est la condition sine qua non pour gagner en fluidité, efficacité et rentabilité au sein de sa Supply Chain quelle que soit la taille de l’entreprise. Explications sur les flux et les processus logistiques.

Flux et processus logistiques : de quoi parle-t-on ?

Avant d’optimiser vos flux et processus logistiques, vous devez comprendre ce qu’ils sont et comment ils fonctionnent. Cela vous donne une idée de ce qui existe et de ce qui peut être fait pour améliorer les choses, au sein de votre PME / TPE ou de votre groupe.

Depuis ces dernières années, la notion de flux logistique et de Supply Chain est devenue centrale en termes de stratégie et de rentabilité pour les grands groupes.

Nous observons cependant que bien que ces flux logistiques jouent un rôle crucial dans la gestion des stocks, l’optimisation des processus et la planification des activités au sein des petites et moyennes entreprises PME, des très petites entreprises TPE et des petites et moyennes industries PMI, ces dernières intègrent timidement les outils dédiés à la gestion des flux et de la Supply Chain dans leur fonctionnement.

Les flux et processus logistiques désignent les activités qui sont menées successivement tout au long du cycle de vie d’un produit, de sa fabrication à sa distribution :

  • chaîne d’approvisionnements,
  • emballage,
  • stockage,
  • expédition à la livraison effective au client final.

On parle également de « chaîne de valeur » ou de « chaîne d’activité ».

Ces activités comprennent :

  • des mouvements physiques (produits finis, matières premières, composants, sous- ensembles, etc.) ;
  • et des flux d’informations.

Plus d’informations sur « La gestion des flux au sein de votre PME / PMI / TPE : comment ça marche ? » en cliquant sur ce lien.

Types de flux logistiques

 Il existe deux principaux types de flux, qui concernent toutes tailles d’entreprises (PME, TPE, PMI ou grand groupe) :

  • Il existe des flux et processus logistiques internes, ou « flux de production ». Ils désignent l’ensemble des mouvements et circulations physiques (transformation, usinage, manutention, gestion des stocks intermédiaires dans le cas des activités d’une PMI notamment).
  • Et les flux et processus logistiques externes, qui sont eux- mêmes divisés en deux catégories. Les flux amont (ou d’approvisionnement), qui concernent les mouvements du fournisseur à l’entrepôt. Les flux aval (ou de distribution), qui vont de l’entrepôt aux points de vente ou aux clients finaux (produits finis). Ces processus logistiques sont matérialisés par une chaîne d’activités spécifiques : conditionnement, stockage, manutention, transport.

L’optimisation des processus logistiques consiste à rationaliser la chaîne d’approvisionnement en adoptant des méthodes de production pertinentes.

À l’instar des grands groupes, PME, TPE et PMI peuvent rationaliser leurs opérations logistiques, améliorer leur productivité en étant proactives face aux fluctuations de la demande en utilisant des logiciels de planification et de pilotage.

La gestion des flux logistiques comprend également l’organisation des approvisionnements et des livraisons.

Pour ce faire, les entreprises doivent coopérer avec des prestataires logistiques et des transporteurs afin de garantir une gestion fluide des flux physiques des produits finis.

Les différentes méthodes de production

Ces méthodes de production, qui sont si importantes pour la gestion et l’optimisation des flux et processus logistiques, sont les suivantes :

La méthode dite du « push flow » ou « make to stock »

Ce procédé consiste à produire et à stocker des marchandises en fonction de l’état du marché et du carnet de commandes, en anticipant les besoins.

En d’autres termes, les produits sont fabriqués sans attendre une commande client spécifique. Ils sont alors stockés en prévision de futures ventes.

L’avantage est que les stocks sont prêts à répondre à la demande. L’inconvénient est le risque de sur-stockage et donc de charges financières supplémentaires ou, au contraire, de pénurie et donc de manque à gagner pour l’entreprise.

Cette approche est généralement utilisée pour les produits qui ont une demande stable et prévisible. Elle permet de répondre rapidement aux besoins des clients.

Les PME, TPE et PMI peuvent également utiliser la méthode, néanmoins elles doivent l’appliquer de manière adaptée à leur échelle et à leurs ressources limitées. Les petites entreprises peuvent ajuster leurs niveaux de stock de manière plus agile en fonction des prévisions. Il est essentiel de surveiller attentivement les tendances de la demande pour éviter de surstocker ou de sous-stocker.

La gestion efficace des fournisseurs est également cruciale. Les petites entreprises doivent s’assurer d’avoir des fournisseurs fiables et réactifs pour garantir un approvisionnement en matières premières ou en produits semi-finis.

Les coûts de stockage sont importants pour les petites entreprises, il est donc essentiel d’optimiser l’utilisation de l’espace de stockage et de minimiser les coûts associés.

La méthode du « flux tiré » ou « make to order »

Cette approche vise à rationaliser ses processus logistiques en partant de la demande réelle pour planifier la production. Aucune production n’est entreprise avant de recevoir une commande client.

Les produits sont fabriqués sur demande, ce qui permet de minimiser les niveaux de stock. Une commande entraîne la fabrication du produit et son expédition.

L’avantage est qu’il n’y a pas de stock, donc pas d’invendus ni de ruptures de stock. L’inconvénient est que les délais de livraison sont fortement allongés.

Pour les petites entreprises, la mise en place du « make to order » peut être une stratégie efficace pour réduire les coûts et minimiser les risques associés à la surproduction. Pour ce faire, les PME, TPE et PMI doivent disposer d’un système de gestion des commandes efficace et agile pour suivre les demandes des clients et planifier la gestion du stock en conséquence.

Elles doivent également posséder un système de gestion du transport dotée d’une traçabilité exemplaire pour ne pas être dépassée dès le moindre incident sur le premier kilomètre ou au-delà jusqu’au client-final.

La planification précise sera gage d’une satisfaction client sans faute pour expliquer clairement les délais de production et de livraison afin de gérer les attentes des clients.

La méthode du « juste à temps » ou JAT

Ce processus s’appuie sur un flux régulier et contrôlé de matières premières (en amont) et de produits finis (en aval) pour minimiser les stocks. Il s’agit d’une forme idéale de logistique de la chaîne d’approvisionnement : pas de stock, mais pas non plus de délais de fabrication et d’expédition.

Le JAT implique la production de biens en fonction de la demande réelle des clients. Le produit arrive sur place quand l’entreprise en a besoin. Cela signifie que vous pouvez compter sur une chaîne d’approvisionnement optimisée.

L’avantage est une gestion idéale des ressources. L’inconvénient potentiel est la fréquence accrue des livraisons, qui engendre un coût. Cette méthode vise à éliminer le gaspillage de ressources, de temps et d’espace de stockage.

La méthode peut être mise en place dans une PME, TPE, PMI si l’ensemble de la Supply Chain est coordonné pour réduire les coûts de stockage et à améliorer la compétitivité sur le marché.

La méthode du « flux synchrone »

Cette approche est essentiellement la même que celle du « juste à temps » : l’approvisionnement en matières premières et en pièces détachées est adapté au processus de production, en fonction des besoins.

Là encore, cela n’est possible qu’avec une chaîne d’approvisionnement parfaitement optimisée.

Pour les petites entreprises, la mise en place de cette méthode est souvent synonyme de défis organisationnels en raison notamment des ressources limitées. Il est en effet nécessaire et indispensable de cartographier les flux pour identifier les goulots d’étranglement dans les processus de production et de chaîne d’approvisionnement, pour ensuite les éliminer.

Cette phase passe souvent par une automatisation de tout ou partie de la Supply Chain.

Comment optimiser vos flux et processus logistiques ?

Optimiser les flux et processus logistiques signifie mettre en place des stratégies pour gérer ces mouvements avec une efficacité maximale.

Pour y parvenir :

  • il faut d’abord comprendre les enjeux,
  • puis cartographier les flux,
  • et enfin les automatiser et les optimiser à l’aide du Supply Chain Management (et des outils dédiés).

Cas particulier d’une PME, TPE :

 L’optimisation des processus logistiques pour les PME et les TPE est essentielle pour améliorer l’efficacité opérationnelle. En voici les étapes :

  • analyser des processus logistiques en détail, depuis la réception des matières premières jusqu’à la livraison des produits finis ;
  • identifier les goulots d’étranglement et les différentes inefficacités ;
  • analyser des solutions pour mieux gérer les stocks en choisissant la méthode de production /achat /stockage adapté ;
  • optimiser la gestion des expéditions (choix des prestataires transport, planification des itinéraires de livraison) avec un logiciel type TMS – Transport Management System.

Comprendre les enjeux liés aux flux logistiques

Avant toute chose, vous devez analyser votre chaîne d’approvisionnement afin d’identifier les goulots d’étranglement et les « points sensibles » où les ressources sont gaspillées et ensuite cartographier l’ensemble des processus et flux logistiques.

Analyser la chaîne d’approvisionnement

L’analyse de la chaîne d’approvisionnement constitue la première étape pour cartographier les points noirs de votre Supply Chain.

Ces points peuvent être :

  • le transport,
  • la manipulation,
  • le stockage,
  • la production,
  • la livraison.

Cet audit préliminaire est essentiel pour mettre en œuvre des actions correctives.

Il est également nécessaire de distinguer les activités de la chaîne d’approvisionnement en fonction de leur valeur ajoutée.

Toutes les activités n’ont pas la même valeur : certaines sont superflues, sources de gaspillage, ou simplement apportent peu de valeur à la chaîne logistique. Leur élimination contribue à l’optimisation de vos processus logistiques et vous donne un avantage concurrentiel, car vous pouvez vous concentrer sur les activités à forte valeur ajoutée (comme le contrôle de la qualité).

Comprendre les enjeux liés aux flux logistiques d’une petite ou moyenne entreprise est essentiel pour garantir la gestion efficace de la Supply Chain et ainsi minimiser les coûts.

Les enjeux des TPE / PME /PMI concernent essentiellement leurs ressources humaines, financières et de superficie de locaux limitées pour stocker des produits. Il leur est alors essentiel de maintenir des niveaux de stock optimaux et de répondre à la demande sans excéder les capacités de stockage.

Les PME / TPE doivent également apprendre à gérer efficacement les délais de livraison pour satisfaire les attentes des clients.

Des retards de livraison peuvent faire chuter drastiquement la satisfaction client. Cette mauvaise réputation induit une perte de clients. Côté fournisseurs, établir une relation de confiance est gage de la fiabilité cruciale. Quant à la gestion des commandes, elle se veut efficace pour éviter les erreurs de traitement et minimiser les coûts liés aux retours client.

Le choix du mode de transport (camion, rail, maritime, aérien) doit être adapté aux besoins de la PME / TPE tout en minimisant les coûts de transport. Maintenir un rapport coût/rapidité optimal est une équation difficile pour ces entreprises à taille humaine.

Analyser la chaîne logistique et comprendre ces enjeux sont les deux leviers qui permettront aux petites et moyennes entreprises de sélectionner les stratégies efficaces et ainsi optimiser leurs processus logistiques.

Cartographie des processus logistiques

La deuxième étape consiste à représenter physiquement les processus logistiques (physiques ou informationnels), sous forme de diagrammes, afin de mettre en évidence les leviers d’amélioration.

Cette cartographie de la valeur est essentielle : elle permet de déterminer dans quelle direction il faut aller.

Grâce à ces représentations visuelles, vous mettez en évidence :

  • les délais de production, les produits intermédiaires (stocks, travaux en cours, etc.),
  • les activités de transport et de manutention, les ressources et leur utilisation (productivité, rentabilité, etc.),
  • et les éventuels problèmes liés à la qualité et le flux d’informations entre les acteurs de la Supply Chain.

Simplifier et automatiser les flux

Une fois que vous avez identifié les points de blocage, il est temps d’agir sur vos processus logistiques en simplifiant et en automatisant votre chaîne d’approvisionnement.

C’est ce que l’on appelle le Supply Chain Management. Pour ce faire, vous devez mettre en place les bons outils, ceux qui vous permettront de…

  • gérer efficacement vos flux,
  • établir des relations de confiance entre les acteurs de la chaîne d’approvisionnement,
  • réduire les risques de dysfonctionnement en améliorant la communication,
  • atteindre ou maintenir un niveau de qualité optimal, rendre les processus logistiques plus flexibles,
  • réduire vos coûts,
  • augmenter vos marges,
  • réduire vos délais de livraison,
  • accroître la satisfaction des clients.

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